Hier, j'écrivais pendant quelques heures dans mon cahier moleskine. Qu’est-ce que cela m'a donné, rien sinon du temps et un espace rien qu’à moi. C’est pour ça qu'on écrit, je pense : pour se dérober d'un monde où l'on se sent étranger et pour joindre celui auquel on appartient, loin des hostilités.
M'éprouvent ce soir les mots de Christian Bobin, extraits de Noireclaire (Gallimard, 2015). Merci M. Bobin.
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