jeudi 15 février 2018

Du talent d'être un bon père


 Mon petit-neveu Eliott, fils de mon neveu Chris, et moi.
Cette semaine je lançais à K., une habituée du café, danseuse contemporaine et jeune maman de deux, que j’étais reconnaissant chaque jour de n’avoir pas d’enfants. Ça l’a fait rire, si bien que j’ai cru qu’elle ne me croyait pas. J’ai donc réitéré mes propos, avec un peu plus d'emphase, juste pour être certain qu'elle avait compris. C'est là que j'ai réalisé que ma reconnaissance n'est ni feinte ni exagérée, qu'elle reflète exactement ce que je pense. On m’a souvent dit que je serais un père splendide. Or, posséder les qualités d’un bon père ne garantit nullement qu'il en sera un bon ; de la même manière que ce n'est pas tant le talent qui fait le grand athlète, le grand artiste, mais la volonté, la persistance, le travail.

Ma consolation de ne pas être père : mes huit neveux et nièces et mes deux petits neveux. Sur la photo, Eliott, deux ans, fils de mon neveu Christopher. Je suis béni d'être un « père à distance » mais jamais distant. 

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