Trop de bruit, pas assez de musique, pas assez de silence. J'ose croire que mon aversion des réseaux sociaux est antérieure aux réseaux sociaux eux-mêmes. Trop d'ostentations inutiles, de démonstrations d’égos. Ce qui m’attriste le plus est que ce
courant entraîne de plus en plus de gens — moi inclus.
D'une génération à une autre, le besoin de reconnaissance est supplanté par le besoin de dire qu'on existe.
D'une génération à une autre, le besoin de reconnaissance est supplanté par le besoin de dire qu'on existe.
Le temps est dépressif, le temps est singulier, le temps est
instable. Avril aura claironné d'un temps nauséabond, comme un pamphlet rempli de coquilles.
Ces dernières semaines, j'ai souvent pensé à ce qu'une traductrice chevronnée m'avait dit, il y a quelques années : L'Homme est le plus vulnérable des mammifères.
Sur ces mots, je retourne au café, aujourd'hui mon meilleur médecin.
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