samedi 4 janvier 2020

L'année 2020 qui commence

Entre le 24 octobre et le 11 décembre 2019, il s’est produit tellement de choses que je me demande encore comment elles ont réussi à trouver l’espace et le temps pour me titiller de même et changer ma vie. 


En quelques mots...

Le 24 octobre 2019, après douze années de colocation, je signais un bail de logement sur le Plateau Mont-Royal. J’y habiterai seul. J'ai beaucoup aimé mon expérience en colocation. Jusqu'à ce jour où je me  rendais à l'évidence que j'avais besoin d'être seul, parce que je suis comme un ours et que le silence m'est absolument nécessaire. Oui, j'ai adoré cohabiter avec Sonya, Sarah, Stella et d'autres très belles personnes, mais il était temps d'amorcer un nouveau chapitre



J'aime la solitude parce que je ne suis jamais seul. 



De 18 ans à 35 ans, j’ai habité seul. Cette solitude, que j’oserai qualifier de providentielle, a fortifié mon esprit, mon âme, l'artiste en moi. J'avais à découvrir seul ce que j’aime et n’aime pas (comment le faire autrement?). Jusqu’à ce qu’une crise intense, à mes 35 ans, m'amène à reconnaître qu’aimer les gens est la plus belle chose au monde, la plus grande aussi. Je les ai toujours aimés, les gens, mais je peinais très souvent à établir la juste distance entre eux et moi. 

En musique, on dit de l’harmonie qu’elle est ni plus ni moins la juste intervalle entre deux notes. Vivants! appliquons ce beau principe dans nos relations humaines, et tout deviendra symphonique!



Alors, ce qui s'est passé aux dernières semaines de 2019. 24 octobre 2019, signature de mon bail. 26 octobre, mon amie Christine propose de me louer sa superbe Honda Accord (à transmission manuelle) pour le transport de mes livres et mes vinyles. Pour ce faire, il me faut payer mes contraventions de stationnement à la Ville de Montréal, au montant de 2370 $; contraventions écopées entre juillet 2016 et janvier 2017, au faîte de ma négligence et de ma désinvolture à une période où je n'avais pas réellement envie d'être le propriétaire d'une automobile; ma dernière contravention date du jour où je décide d'envoyer la voiture à la fourrière. Réfractaire à une entente de paiement, la Ville me demande de payer la totalité de la somme. J'obtempère. Mon droit de conduire retrouvé, je déménage joyeusement le 27 octobre, aidé de deux de mes neveux. À peine installé dans mon nouveau chez-moi, je redécouvre la joie de conduire, dévorant des milliers de kilomètres à travers la province : Wakefield, Ottawa, St-Adèle, Mirabel, Mont-Tremblant, Gatineau, Québec, St-George-de-Beauce, Rawdon. La passion de conduire m'a vraisemblement manqué. Au gré de mes pérégrinations, je tombe en amour avec la Honda Accord à transmission manuelle. Sans avoir nécessairement partagé mon inclination très forte pour l'objet mécanique, Christine me propose d'en faire l'acquisition, à un prix d'amie. À chaque homme son cheval, pensai-je, lorsque, affaibli par tant d'amour et de passion, j'accepte son offre. Au reste, je suis l’auteur d’un Quiz Auto (publié chez Modus Vivendi) et il n’est pas vilain que le cordonnier porte de temps en temps des chaussures de sa pointure. Une autre aventure et non la moindre, le 6 décembre arrivait par grue mon piano droit, lui qui m'avait tant manqué. Il m’aura fallu attendre un peu plus d’un mois pour jouir à nouveau du plaisir de jouer à la maison. Cette période m’aura vu plus irritable et fragile que jamais, et je remercie celles et ceux qui ont fait preuve de patience avec moi.

D'autres incidences sont venues rehausser mon quotidien des dernières semaines, je vous en ferai part dans un autre billet, ultérieurement.


Que 2020 soit lumineuse et heureuse. Que vos créations produisent de l'Amour et de l'amour.

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