Récemment mon ordinateur n'a servi presque exclusivement que pour le travail, si bien que je trouve un peu bizarre de l'employer pour écrire des choses plus personnelles, écrire dans ce blogue par exemple.
Hier j'ai fait la paix avec une amie. Il s'en serait fallu de peu pour qu'on reste embrouillés. La semaine dernière, elle m'envoyait un texto, auquel je n'ai pas répondu. Hier, elle débarquait à mon café. Je ne m'attendais pas à la voir. Au bout d'une heure à discuter, nous parvenions à toucher quelques notes harmoniques. Que je suis reconnaissant de pouvoir compter sur l'intelligence de mon interlocuteur. En tous temps, en tous lieux, la confrontation vaut la peine. Il n'y a qu'elle, je pense, qui soit assez inexorable et soucieuse de liberté pour livrer les résolutions espérées.
J'ai gaffé, je le reconnais. J'aimerais le reconnaître un peu plus chaque jour, parce que la mémoire est courte.
L'été est si magnanime qu'il froisse mon besoin de solitude. L'été est l'occasion de ne plus être seul, parfois ça fait mal, parce que l'amour d'autrui vous révèle combien il vous manque parfois. La vérité est dans le rapport à l'autre, rien de valable ne s'écrit sans lui.
3 commentaires:
Merci Claudio ! Rien de plus beau que de s'élever grâce aux autres.
La dernière phrase de ton texte dit tout. C'est tellement beau
Ah merci Joséphine ! Écrire ici m'a manqué !
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