Depuis quelques années, je ne maraude plus dans Montréal de la même manière. Moins éperdu, plus stable, mieux outillé pour affronter la chaleur et les sollicitations festives, je fais de chacune de mes pérégrinations une escapade sensible. Celles-ci ne seraient pas complètes sans la présence des pianos publics. Dans le Mile End, au centre-ville, sur le Plateau et dans les banlieues, les pianos publics ont ceci de salutaire qu'ils offrent aux jeunes l'opportunité de toucher l'instrument dont ils rêvent, aux autres de ne pas mourir d'isolement ou de désillusion. Car la musique est un cadeau.
La semaine dernière, j'étais dans le Vieux Saint-Eustache pour une séance de piano public. Agréable bouche à oreille oblige, le Service de l'urbanisme de la ville m'a contacté pour agrémenter la place publique. Sans alcool ni trompette, j'ai joué des airs de ma composition ainsi qu'un ou deux standards. En contrepoint, une fontaine d'eau giclait sa joie fébrile. Voici un extrait de cet après-midi musical.
J'oubliais presque, je serai de nouveau dans le Vieux Saint-Eustache, dimanche le 28 août à 14 h, cette fois-ci en arrière de l'église. Venez y faire un tour!
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