mardi 18 février 2020

À la brûlerie de mon quartier (3)

Ma nouvelle brûlerie, que je fréquente depuis début novembre, soit depuis mon arrivée dans le quartier, m’a convaincu de ce qu’il est préférable pour le corps (et l’esprit) de boire son café avec du lait d’avoine plutôt qu'avec du lait de vache — à défaut de le boire court ou allongé. Le lait d’amande n’a jamais eu ma faveur, sa texture et sa saveur s’apparient difficilement à celles du café. Pour le lait d’avoine, c’est une autre histoire, celui-ci invoque plus de chaleur et de souplesse, procure une sensation d’enveloppement qui, selon moi, fait défaut au lait d'amande. Pour cet avatar d'importance dans mes habitudes de caféinomane, il me faut rendre à César… merci, Sabrina et Rosemarie.  


J’ai rêvé que je rencontrais Jean-Paul Sartre et lui disais mon admiration pour son travail. Vieux, un peu malade, il se montrait néanmoins accueillant et bienveillant, et il m'écoutait avec beaucoup attention. Plus, il était doté d'une chose rarissime : la générosité vraie. Un bien grand monsieur.


Il n'y a rien d'agréable pour moi à écrire sur un ordinateur. Même à luminosité diminuée, la fluorescence hardie de l'écran me gêne, le son des touches, l'aspect électronique du bidule, produisent chez moi un énervement dont je ne n'arrive pas à me soustraire. J'écris tant bien que mal, mais c'est difficile, parce que le plaisir d'écrire à la main n'est jamais très loin. Je suis un peu archaïque, je ne m'en défends pas.

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