samedi 26 décembre 2015

Noël en sourdine

Mon besoin de transparence est une folie pour les esprits simples et les philistins de ce monde. Ce soir, on m'a écarté de la fête familiale de Noël. Il est vrai que je suis directe, straight shooter comme disent nos amis anglophones, il est vrai aussi que je n'aime pas les clivages, de la même manière que je n'aime pas non plus qu'on juge un livre par sa couverture. 

Néanmoins, j'aime les rythmes du monde, j'aime le courage et la duplication de ses talents, j'aime la beauté terrible et majestueuse des heures après la honte, j'aime la pleine lune, j'aime le coeur fragilisé par le retour de l'amour, j'aime la naïveté si loin de l'incertitude, j'aime le désir en tsunami, j'aime le démiurge protéiforme en nous. Le talent, c'est une façon de regarder. 

Les amitiés véritables produisent des fleurs belles et durables. L'écoute est la plus belle chose que l'on puisse donner à autrui. 

Mon souci d'améliorer le monde me fait des ennemis. Je prie pour ces ennemis afin qu'ils cessent d'avoir peur de se mettre en danger. 

Tout ce que tu ne sais pas donner te possède, disait André Gide 

Que l'amour continue d'être le plus grand chauffage. 

Et que notre joie demeure.    

Claudio 

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